Les baskets du futur
Pour l’automne 2018, STELLA McCARTNEY réaffirme son engagement dans le développement durable avec une nouvelle version de ses baskets Eclypse.
De plus en plus de consommateurs sont conscients des responsabilités sociales et environnementales du secteur de la mode, et la question du développement durable est plus que jamais de mise. Et lorsqu’une marque s’est engagée à respecter dès le départ des normes ambitieuses, c’est plutôt un signe de fiabilité. Depuis sa création en 2011, la maison britannique Stella McCartney est restée fidèle aux valeurs de sa fondatrice, connue pour être une végétarienne de la première heure. En témoignent les efforts de la marque : elle s’interdit d’utiliser de la fourrure ou du cuir ; elle s’engage à réduire son impact environnemental et elle agit en faveur d’un salaire équitable et d’une responsabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
« Une de mes motivations les plus profondes, c’est de changer des choses qui sont encore la norme dans la mode, explique Stella McCartney elle-même. Dans ce milieu, on réfléchit beaucoup sur les couleurs ou sur la silhouette, mais réfléchir à l’origine des matières premières ou aux méthodes de fabrication est tout aussi important. Que ce soit sur l’aspect créatif ou commercial de la mode, j’essaye de me débarrasser des vieilles habitudes. Je fais tout mon possible pour avoir une approche plus consciencieuse, plus responsable, bref, plus moderne. »
Les baskets Eclypse illustrent très bien ce sens de la responsabilité. Pour l’automne 2018, ces baskets très années 80, dotées d’une semelle épaisse et déclinées dans des couleurs éclatantes, embrassent la tendance vintage du moment. Elles iront très bien avec les robes sportives de la saison, en version courte ou mi-longue. Mais la fabrication de ces baskets, elle, est résolument tournée vers l’avenir : garantie sans aucune souffrance animale, elle fait appel à des matériaux comme l’alter nappa, l’alter-micro, et un revêtement à base d’huile végétale, issue de ressources naturelles renouvelables.
« La question du développement durable est essentielle. Sans elle, nous n’avons rien, continue la créatrice. Dans cette histoire, le secteur de la mode est à la traîne, clairement. Tout le monde y pense déjà, tout le monde y contribue, et tous les autres secteurs sont obligés d’en tenir compte. Et même s’ils s’en fichent, ils n’auront d’autre solution que d’avoir un comportement responsable, car c’est ce que va lui demander le client, à lui comme à toutes les entreprises de la mode. »
Le fond et la forme, voilà ce qui fait tout le charme de Stella McCartney.