7 raisons de préférer la télévision

Inspiré d’un thriller psychologique de Caleb Carr, ce drame historique sinistre se déroule dans le New York du XIXe siècle et dépeint une société hypocrite et intolérante aux prises avec un tueur en série qui s’en prend à des prostitués. Daniel Brühl y interprète un spécialiste des maladies mentales qui se joint à un reporter (Luke Evans) et à une secrétaire de la police (Dakota Fanning) pour résoudre l’affaire en secret. À partir du 22 janvier sur TNT.

La deuxième saison de la série d’anthologie American Crime Story, signée Ryan Murphy, se penche sur les circonstances dans lesquelles le tueur en série Andrew Cunanan a pu se lancer dans une cavale meurtrière de trois mois à travers les États-Unis et fusiller le créateur italien devant sa villa de Miami. Darren Criss, l’un des acteurs fétiches de Murphy, incarne l’assassin, et Edgar Ramirez est remarquable en Versace himself. Mais la vraie performance à saluer est celle, subtile, précise et convaincante, de Penélope Cruz en Donatella. À partir du 17 janvier sur FX.

Si le casting (Jonah Hill et Emma Stone, réunis pour la première fois depuis Supergrave en 2007) ne suffit pas à vous convaincre, le synopsis (les péripéties de deux patients dans un hôpital psychiatrique) devrait s’en charger. Autre argument de taille : Maniac est réalisée par Cary Fukunaga, l’homme derrière True Detective et Beasts of No Nation. Les détails sont soigneusement gardés secrets, mais nous savons de sources sures que le personnage de Jonah Hill vivra de folles aventures (dans sa tête) et que Justin Theroux, Jemima Kirke et Sonoya Mizuno y feront des apparitions régulières. Attendez-vous à 10 épisodes de pur bonheur. Fin 2018 sur Netflix.

La série en six épisodes de la BBC, qui dissèque les médias britanniques, est déjà comparée à À la maison blanche. Elle se déroule dans le milieu impitoyable et déclinant des salles de rédaction, où tout le monde a quelque chose ou quelqu’un à détester de toute son âme. Vous retrouverez Charlotte Riley en rédactrice en chef de The Herald, et Ben Chaplin en éditeur du tabloïd rival, The Post, avec David Suchet en CEO. Mike Bartlett, l’auteur de la mini-série à succès Doctor Foster, est la plume de cette histoire centrée sur le conflit entre ambition et intégrité. Fin 2018 sur BBC One.

En juin, HBO va enfin diffuser son adaptation en huit épisodes du roman de Gilian Flynn, à qui l’on doit aussi le phénoménal Gone Girl. Amy Adams y incarne Camille, reporter tout juste sortie de l’hôpital psychiatrique qui retourne dans sa ville d’origine pour résoudre des crimes sordides et affronter ses nombreux démons. Adaptée par Marti Noxon (To the bone), et réalisée par Jean-Marc Vallée (Big Little Lies ; Dallas Buyers Club), elle est la promesse d’un polar surprenant, élégant et sophistiqué. Les récompenses vont pleuvoir lors des festivals. Juin 2018 sur HBO.

Le héros éponyme de cinq romans de Edward St Aubyn est un aristocrate séduisant, bourré d’humour et d’addictions, brillamment interprété par Benedict Cumberbatch. Chacun des cinq épisodes de cette mini-série s’inspire de l’un des livres et suit Melrose à travers l’enfance, avec son père autoritaire (le sublime Hugo Weaving) et sa mère permissive (Jennifer Jason Leigh), le mariage, la paternité, et ses nombreuses faiblesses. Le programme entier est adapté par l’auteur d’Un Jour, David Nicholls, et Allison Williams de Girls ainsi que Holliday Grainger de The Borgias font partie du casting. Courant 2018 sur Sky Atlantic.

Notre résumé des hits du petit écran 2018 ne serait pas complet sans saluer le come-back de nos grands favoris : Thandie Newton et Evan Rachel Wood reviennent dans Westworld (au printemps sur Sky Atlantic) ; Elisabeth Moss, Samira Wiley et Yvonne Strahovski ressuscitent La Servante écarlate (en avril sur Netflix) ; Moira Demos et Laura Ricciardi reprennent l’affaire Steven Avery où elles l’avaient laissée avec la saison 2 de of Making a Murderer (en juin sur Netflix) ; et toute la troupe de Stranger Things vous donne rendez-vous cet automne pour une 3e saga. Sortez les plaids, on s’occupe du pop-corn.