Comment parcourir la planète tout en la protégeant

Si vous devez voyager en avion, explorez des moyens de compenser l’empreinte carbone de votre vol. Voyagez léger et utilisez des billets électroniques chaque fois que cela est possible.

Prenez une bouteille d’eau réutilisable et remplissez-la après avoir passé le contrôle de sécurité de l’aéroport. Si les bouteilles pleines sont bannies, les bouteilles vides, elles, sont bel et bien autorisées. Puis, prenez des ustensiles en bambou pour manger sur le pouce – il seront mieux vus par la sécurité que des couverts en métal.

Adoptez la même approche pour ce qui est des repas et snacks pendant le vol. Les compagnies aériennes ont généré 5,2 millions de tonnes de déchets en 2016, dont la majorité a terminé dans des décharges ou a été incinérée. Cela comprend de gros volumes d’emballages jetables, à usage unique (plateaux repas, mini-bouteilles de vin, couverts emballés individuellement, etc.)

Emportez votre propre brosse à dents dans votre bagage à main. De préférence fabriquée dans un matériau biodégradable comme le bambou.

Vérifiez que vos produits d’hygiène ne contiennent pas de produits chimiques nocifs et de sources de microplastiques ou de microbilles, par exemple : le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP), le polyéthylène téréphtalate (PET), le méthacrylate de polyméthyle (PMMA) et le nylon (PA). Les paillettes présentes dans certains cosmétiques représentent également une forme de pollution microplastique. Des informations utiles sur les microbilles sont disponibles ici.

Transvasez vos produits d’hygiène écoresponsables dans des bouteilles réutilisables et utilisez une protection solaire qui ne nuise pas aux récifs coralliens. Les écrans solaires formulés à l’aide de composants chimiques comme l’oxybenzone et l’octinoxate contribuent au blanchissement du corail et entraînent des difformités dans les récifs anciens fragiles. Entre 4000 et 6000 tonnes d’écran solaire sont diluées dans l’eau de mer chaque année par les baigneurs. Et 75 pour cent des récifs coralliens dans le monde sont en danger imminent de s’effondrer en raison de l’activité humaine.

Demandez à votre hôtel quelle est la marche à suivre pour recycler vos déchets durant votre séjour et assurez-vous de la suivre à la lettre. Si l’établissement ne recycle pas, demandez pourquoi – se plier à la demande du consommateur est un facteur de changement considérable.

Refusez les pailles en plastique chaque fois qu’on vous en propose une ou qu’on vous en donne une d’office. Suggérez à la direction de l’hôtel de remplacer le plastique par des pailles en papier, ou de les supprimer complètement. Il se peut qu’ils n’aient pas pensé à l’impact environnemental de ces objets à priori inoffensifs ou qu’ils ne se rendent pas compte que c’est important pour leur clientèle.

Éduquez-vous au sujet de la situation environnementale de votre destination et prenez ces réalités en compte chaque fois que vous prenez une décision sur place. Par exemple : si vous êtes en vacances dans une région qui fait face à une pénurie d’eau, limitez vos douches et évitez de laver du linge si ce n’est pas nécessaire.

Joignez votre voix à la campagne de PORTER et Parley contre la pollution plastique des océans en vous engageant à ne plus utiliser un objet plastique particulier, inutile, tel que les pailles, briques de boissons, gobelets jetables, sacs plastiques ou sachets de thé contenant du plastique et faites part de votre action via les réseaux sociaux afin d’inspirer d’autres personnes à en faire de même. Identifiez @portermagazine et @parley.tv dans votre publication pour que nous puissions vous apporter notre soutien et partager votre engagement.