Les pièces les plus marquantes de NET-A-PORTER depuis l’an 2000

Les fans de la série Sex and the City se souviendront parfaitement de l’épisode où Carrie Bradshaw perd une chaussure dans sa course folle vers le ferry de Staten Island et crie : « Attendez ! Attendez ! J’ai perdu une Choo ». C’est à partir de ce moment-là que le personnage fictif et la marque britannique Jimmy Choo sont devenus synonymes et que toutes celles qui voulaient imiter son look signature se sont mises à chercher des paires extravagantes, comme ces talons aiguilles ornés de strass. Le tutu et le collier personnalisé étaient facultatifs.

Le sweat en velours Juicy Couture est apparu bien avant le phénomène de la mode casual. Depuis son sacre en tant qu’uniforme décontracté chic par excellence lors de ses débuts en 2001, le survêtement en éponge a été immortalisé dans l’histoire de la mode par le Musée Victoria and Albert de Londres, qui en a acquis une version rose fluo en 2015. Il fut également réinventé lors du défilé PE17 de Vetements sous la forme d’une combinaison moulante et d’une jupe ultra-longue.

Le créateur français Roland Mouret a imaginé la robe qui a donné un tout autre tournant à sa carrière, le modèle Galaxy, en 2005. Sa silhouette sensuelle, très près du corps et cintrée à la taille a connu un succès immédiat sur les tapis rouges, propulsant le créateur parmi les favoris des célébrités à l’image de Rachel Weisz ou Meghan Markle et scellant sa réputation de maître du drapé et de la forme.

Le denim est indissociable des années 90. La coupe la plus populaire ? Bootcut taille basse. La marque la plus prisée ? True Religion. Reconnaissable en un clin d’œil grâce à sa poche arrière brodée d’un fer à cheval, le jean Joey suscitait toutes les convoitises. Associez-le à une large ceinture en cuir et des bottines pointues, comme Cindy Crawford, et le tour est joué.

Le sac PS1, imaginé par le duo de designers new-yorkais qui se cache derrière le label Proenza Schouler, allie le côté BCBG propre au quartier de l’Upper East Side à une touche de cool façon Downtown. Avec son design épuré, la sacoche a marqué un tournant vers une ère plus discrète et sans logo pour les it-bags.

La bague Arty de Saint Laurent était la pièce de joaillerie par excellence au début des années 2010. Il s’agissait d’un bijou fantaisie tout à fait unique, créé lorsque Stefano Pilati était à la tête de la création de la maison française, en or fondu et orné d’une grosse pierre ovale de couleurs variées.

Notamment connu pour ses créations sombres et romantiques inspirées du streetwear, Riccardo Tisci (qui dirigeait Givenchy à l’époque) a dévoilé une esthétique plus douce lorsqu’il a intégré Bambi à son défilé AH13. Premier look à apparaître, le faon se retrouve face à un motif de peinture à l’huile, le tout imprimé sur un sweat noir et associé à une jupe midi nude : la rencontre de la féminité puissante et de la subversion, une marque de fabrique du créateur.

Le sac façon paquet de chips est un exemple parfait de la capacité de la designer britannique Anya Hindmarch à transformer l’ordinaire en extraordinaire. Réalisé à partir d’une multitude de moules différents, le clutch sculptural incarne le savoir-faire artisanal impeccable de la marque, ainsi que son irrévérence, et est devenu un incontournable des tapis rouges.

S’il y a bien des souliers que vous ne quitterez pas d’une semelle, ce sont les espadrilles compensées de Castañer. Bien que plus discrètes que les autres it-shoes de la décennie (comme les escarpins Rockstud de Valentino ou les baskets Triple S de Balenciaga), ces chaussures ultra-confortables sont le fruit de 93 années de savoir-faire. La maison, fondée en 1927 par la famille Castañer, séduit les plus grands créateurs, dont Yves Saint Laurent, qui lui commissionne dans les années 70 une paire de sandales compensées à semelle en jute.

Une belle pédicure s’impose pour les sandales Bare de The Row particulièrement délicates. Elles sont dotées de talons moyens et se déclinent en une multitude de couleurs : parfaites pour accompagner une robe de jour ou du soir. L’équipe d’acheteuses de NET-A-PORTER les a tellement aimées qu’Elizabeth von der Goltz, la directrice des achats internationaux, et quatre de ses assistantes en portaient une paire de couleur différente pour les défilés PE19 à New York.

Impossible de ne pas mentionner les cardigans et brassières en cachemire qui ont été en rupture de stock après une apparition de Katie Holmes portant ce combo sensuel dans les rues de New York en août 2019. L’actrice a ainsi permis de mettre en lumière le travail de la designer Catherine Holstein, du label émergent Khaite, à qui les pros de la mode faisaient déjà les yeux doux.

Depuis sa nomination à la tête de Bottega Veneta en juillet 2018, après avoir quitté Céline, Daniel Lee ne cesse de récolter les louanges de la sphère mode, et à juste titre. Il a en effet su conserver les codes de la maison italienne (comme sa fameuse technique intrecciato) tout en lui insufflant sa vision raffinée qui met en avant la couleur. Son sac Pouch, délicatement structuré et facile à vivre, fait déjà partie de ses créations les plus populaires et lui a valu de remporter le prix d’Accessories Designer of the Year aux Fashion Awards à Londres en décembre dernier. Daniel Lee a aussi remporté le prix de British Womenswear Designer of the Year, Brand of the Year et Designer of the Year.