7 Nouvelles raisons d’aimer Michael Jackson
Une exposition consacrée à l’influence du Roi de la pop sur l’art contemporain est sur le point de s’ouvrir à la National Portrait Gallery de Londres. GEORGE DAVIES en profite pour faire resurgir quelques faits méconnus au sujet de l’inventeur du moonwalk.
Il a suivi la route de briques jaunes avec Diana Ross
Les chanteurs sont devenus proches après que le jeune Jackson ait signé avec Motown, maison de disques représentant également le groupe de Ross : The Supremes. Chacun se produisait aux concerts de l’autre et, en 1987, ils se partagent même l’affiche de The Wiz, une adaptation du Magicien d’Oz dans laquelle elle joue Dorothy et lui, l’Épouvantail. Ross est ensuite restée un mentor et une confidente pour Jackson. Dans une interview de 1982, il la décrit d’ailleurs comme : « le genre de personne à qui je peux tout dire, les secrets les plus privés. Et elle me confie ses secrets, elle aussi. »
Jacqueline Kennedy Onassis a édité son autobiographie
La ferveur autour du tournage du clip Thriller en octobre 1983 était telle que Marlon Brando, Jacqueline Kennedy Onassis et Fred Astaire se rendirent tous sur le plateau de tournage, et Jackie convainquit, au détour, la pop star d’écrire ses mémoires. « Elle était la seule personne aux États-Unis à pouvoir l’avoir au téléphone », raconte Stephen Davis, qui a prêté sa plume à l’autobiographie Moonwalk.
Il était très exigeant en matière de chaussures
Michael Jackson ne dansait qu’avec des mocassins d’une certaine marque (Florsheim) et inventa même des bottes anti-gravité, qu’il breveta, afin de l’assister dans son inclination légendaire à 45 degrés. Autre indispensable, des chaussettes voyantes. Un modèle aurait, paraît-il, comporté près de 5 000 strass afin que leurs étincelles soient visibles sous le feu des projecteurs jusque par les derniers rangs du public.
Fred Astaire était un admirateur
En 1983, le jour après la performance de Jackson dans l’émission TV anniversaire des 25 ans de Motown, Fred Astaire décrocha son téléphone pour dire à Jackson : « T’es un sacré danseur. Bravo, tu les as vraiment épatés hier soir. » Michael n’en revenait pas, il confiera plus tard : « C’était le plus beau compliment qu’on m’ait fait de toute ma vie et le seul que j’ai jamais voulu croire. »
Il est le premier à avoir fait crasher Internet
Lors de sa mort en 2009, Michael Jackson a presque emporté la toile avec lui. Surmenés par un nombre de visiteurs inédit, les serveurs de Twitter, Wikipédia et Google News tous cédèrent sous la pression. Le site de CNN rapportant, lui aussi, un trafic cinq fois plus important qu’à la normale.
Il n’était pas que roi de la pop
En 1992, au cours d’une tournée mondiale, Jackson devint prince de Sanwin, un royaume traditionnel d’Afrique de l’Ouest situé en Côte d’Ivoire. Une cérémonie de couronnement élaborée se tint en son honneur avec documents officiels et trône doré à l’appui. La tribu fit le deuil de son prince pendant deux jours, procédant même à des funérailles royales.
Jeff Koons l’a immortalisé en sculpture
Réputé pour le rapport de son œuvre à la pop culture, en porte-à-faux avec les conventions de goût, l’artiste Jeff Koons créa une sculpture délicieusement kitsch à l’effigie de Michael Jackson et de son singe Bubbles en 1988. Elle fait partie de la série « Banality » qui fit exploser la carrière de Koons.
L’exposition « Michael Jackson: On the Wall » se tiendra à la National Portrait Gallery, à Londres, du 28 juin au 21 octobre 2018.
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