La soirée de gala Incredible Oceans à Brooklyn

« C’est une super soirée », s’exclame Sylvia Earle, célèbre biologiste marine américaine, alors qu’elle arrive sur le toit de l’immeuble Dumbo House, à Brooklyn. Dans le dernier lieu ouvert par le club privé Soho House, le premier gala « Incredible Oceans » se tient en l’honneur du partenariat entre PORTER et Parley, organisme de défense de l’environnement. L’événement rassemblait l’élite new-yorkaise de la mode, de célèbres défenseurs de l’environnement, et Smokepurrp, rappeur du moment.

Face à la vue donnant sur l’imposant Brooklyn Bridge, les photographes Inez et Vinoodh discutent, tandis que la mannequin et militante Cameron Russel et Julia Restoin Roitfeld réfléchissent sur les produits plastiques qu’elles vont promettre de ne plus utiliser. Les références visuelles au film La Vie aquatique étaient omniprésentes, des bouées de sauvetage au dress code (mot d’ordre, « a splash of blue »). Anja Rubik, qui fait la couverture de PORTER, portait un costume bleu-violacé The Row, et Fernanda Ly était sublime avec une longue robe en velours bleu (particulièrement efficace avec ses cheveux roses). « C’est vintage », a-t-elle annoncé fièrement — et parfaitement adapté à une soirée comme celle-ci.

« Faire ce numéro avec Parley nous a réveillés, et nous sommes maintenant mieux avertis et bien conscients des problèmes causés par la pollution marine », explique Lucy Yeomans, rédactrice-en-chef de PORTER. Elle coanimait cette soirée avec Anja Rubik, Cyrill Gutsch, le fondateur de Parley, et le photographe Mario Sorrenti, à l’origine de toutes les images du projet réalisé avec Parley aux Maldives. Sylvia Earle, invitée d’honneur (et selon Lucy Yeomans, « une héroïne depuis longtemps pour moi et beaucoup d’autres présents ici ce soir »), a insisté sur l’urgence de la catastrophe qui bouleverse nos océans. « Il faut faire vite, nous sommes en train de détruire des éléments essentiels de notre environnement […]. Prendre soin des océans et laisser les poissons tranquilles devrait être beaucoup plus à la mode », a-t-elle déclaré. Le pouvoir médiatique de la mode et du secteur de la communication était un des sujets de discussion de la soirée. « Le secteur de la mode a une puissance incroyable. Nous créons des mouvements, nous créons des tendances, il faut que nous fassions en sorte que l’innovation écologique soit une réelle motivation », a dit Anja Rubik. Cyrill Gutsch d’acquiescer : « Le secteur de la communication est capable de créer la demande pour des produits qui ne détruisent pas l’environnement ».

Alors que le soleil se couchait et que Zsela Thompson (sœur de l’actrice Tessa Thompson) commençait à interpréter une chanson, on avait le sentiment qu’il était possible de changer les choses. « J’aimerais emmener tous les gens qui sont ici dans un grand sous-marin, pour qu’ils se rendent compte de quoi dépend toute la vie sur terre », a déclaré Sylvia Earle, apparemment émue par la passion de l’assistance pour les océans. Anja Rubik a alors invité les convives à rejoindre la cabine vidéo, en insistant sur le fait que tout le monde devait s’engager à réduire sa consommation d’objets en plastique.

Quels objets en plastique allez-vous abandonner pour ne plus polluer notre belle planète bleue ? Dites-le en publiant une photo ou une vidéo sur Instagram : « Je m’engage à ne plus utiliser [nom du produit plastique à usage unique] et je défie [@ trois entreprises ou trois personnes] de s’engager aux côtés de @portermagazine et @parley.tv . Le plastique n’est PAS fantastique ! Il faut éviter d’en produire, le récupérer et le recycler. #plasticnotfantastic #parleyair