Corps & âme

LE CORPS DE LA FEMME DOIT ÊTRE CÉLÉBRÉ : « J’ai grandi au Brésil et me souviens du culte que les brésiliens vouent aux courbes féminines. Cela vient de nos incroyables carnavals où les femmes paradent avec presque rien sur le dos, juste un bikini, un string ou des plumes. Les Brésiliennes ont des corps spectaculaires, non pas parce qu’ils sont parfaits, mais parce qu’ils représentent la joie de vivre. Le but n’est pas de ressembler à une Barbie, mais d’avoir des courbes harmonieuses, quel que soit son physique. »

JE N’AI JAMAIS ÉTÉ UNE OBSÉDÉE DU SPORT : « Dans ma famille, nous ne sommes pas très sportifs. Je ne m’y suis mis que pour mon premier défilé Victoria’s Secret. Quand j’étais enceinte de ma fille Anja, 7 ans, avec mon fiancé le businessman Jamie Mazur nous avons déménagé en Californie ; je n’arrivais pas à comprendre ce mode de vie. Pour lui, aller à la salle de sport, c’est faire du bien à son corps et à son esprit, alors que pour moi, ça a toujours été l’enfer. Cependant, c’est devenu une routine quotidienne, et j’aime le fait que mes enfants verront ça comme quelque chose de naturel. »

LA CLÉ EST DE VARIER LES ACTIVITÉS À LA GYM : « J’ai le même coach personnel Leandro Carvalho depuis mes 24 ans car on ne s’ennuie pas avec lui. Il me fait faire un peu de samba et de capoiera en utilisant des poids et en se concentrant sur les abdos et le fessier. Trouver les bons cours de fitness qui me plaisent a changé ma perception du sport. À Los Angeles, une fois par semaine je fais un cours de Pilates Platinum, excellent pour les jambes et le ventre, et j’adore la barre au sol que je pratique trois fois par semaine ; ça me rappelle les huit années de danse que j’ai faites petite. Lorsque je voyage, il m’arrive de faire 90 minutes de yoga avec ma prof Louise Luz à Florianopolis via FaceTime ! »

ÊTRE MÈRE A CHANGÉ LA FAÇON DE VOIR MON JOB : « Alors que j’étais complètement à l’aise pour faire des photos pour de la lingerie, avoir un enfant a eu un vrai impact. Bizarrement, quelque chose s’est passé dans ma tête. Certes j’ai posé nue en couverture de Maxim l’année dernière, même si un journal bien placé cachait ce qui devait l’être, mais quand ma fille l’a vue, elle m’a demandé : “Pourquoi tu n’as pas d’habits maman ?”. Et moi de répondre : “Maman porte un string si petit que tu ne peux pas le voir ma chérie.” »

MON CORPS EST MIEUX MAINTENANT QU’AVANT : « Quoi que les gens disent, le corps n’est plus jamais vraiment le même après une grossesse. C’est un fait. Mais je préfère mon corps maintenant que j’ai eu des enfants. C’est en partie dû au fait que je fasse du sport, alors qu’avant je n’en faisais pas. Ma nouvelle silhouette a plus de formes et je me sens mieux comme ça. Perdre le poids que j’avais pris pour ma fille n’a pas été une une mince affaire, d’autant plus que je n’avais que trois mois avant le défilé Victoria’s Secret de 2008 ; je me faisais livrer des repas pour la journée à 1200 calories et je peux vous dire que j’ai détesté et ne pourrais pas le refaire. »

DANSER BOOSTE MON ÉNERGIE : « Avant un show de Victoria’s Secret, il y a beaucoup de stress et une certaine pression – pas seulement au niveau du physique – et on se retrouve sans plus aucune d’énergie juste après, c’est pour ça que j’aime aller danser. Oui, on mange des pizzas et on boit, mais moi, ce qui me plaît, c’est cette liberté, cette innocence que je retrouve au cœur de la fête. »

LA PRIVATION NE VOUS RENDRA PAS PLUS HEUREUSE : « Je mange de tout, mais avec modération et en essayant de varier mes repas au maximum. Bien sûr, j’évite de me gaver de pâtes, mais quand je retourne au Brésil, c’est dur de faire sans lorsque tout est à base de blé. Alors je me fais plaisir, mais une fois que je rentre à Los Angeles, c’est poulet avec salade ou légumes et poisson. »

NE LAISSEZ PAS VOS ÉMOTIONS PRENDRE LE DESSUS : « J’ai eu des passades. Ça a commencé à 15 ans quand je me suis mise à gagner mon propre argent. J’allais au supermarché m’acheter des biscuits, de la glace et des yaourts : plus c’était sucré, plus j’adorais. Il y a eu aussi des périodes de ma vie où je pouvais manger un paquet entier de gâteaux. Heureusement, j’ai appris à mettre un frein à tout ça, me rappelant à quel point on ne se sent pas bien juste après. Et aussi que c'était une bonne raison pour perdre mon job, une autre bonne raison d’arrêter. »

QUELQUES VICES NE VOUS FERONT PAS DE MAL : « Quand je commence un régime, je ne m’y tiens pas. Donc, si j’ai envie de chocolat noir ou d’un cocktail avec des amis le week-end, je les ai. D’ailleurs je bois un verre de vin rouge quasiment tous les soirs, et deux ou trois fois dans la semaine, je me fais un goûter avec ma fille qui, comme moi, adore les cupcakes. Mon fils Noah, 3 ans, lui, aime le glaçage au-dessus. »

MES ARMES SECRÈTES : LE SOMMEIL ET L’HYDRATATION : « Le meilleur secret de beauté : dormir ! J’ai besoin de huit heures de sommeil, et si je ne les ai pas, je ne peux pas fonctionner. Aller dans des endroits humides, comme Florianopolis, donne un coup de fouet à ma peau. Je ne jure que par cette crème à la vitamine C de l’esthéticienne Mimi Luzon, Cyber C Face Cream, les cosmétiques Beautycounter, ultra-hydratants et avec un SPF, et les blushes Charlotte Tilbury. C’est tout ce que je mets quand je ne travaille pas. Je ne me vois pas me maquiller pour sortir avec mes enfants. »

VOTRE CORPS VOUS APPARTIENT, C’EST TOUT : « Si avoir recours à la chirurgie vous aide à vous sentir mieux, pourquoi pas ? On ne peut pas prédire le futur. Mais il est important aussi de s’occuper de ce qu’il se passe à l’intérieur. »

JE SUIS PLUTÔT BOHÈME CHIC UN BRIN ROCK’N’ROLL : « J’aime porter des chemises d’homme, ça donne cet air rock des 90’s, que j’agrémente de bijoux aux accents bohème. Mais dès que je passe le pas de ma porte, c’est pantalon de survêt ou short illico. »

J’ARRÊTERAI QUAND ÇA SERA MON HEURE : « Ayant commencé le mannequinat très jeune, je pensais que ça se finirait à mes 20 ans ; j’en ai presque 35 maintenant, et cela va faire deux décennies que je suis dans le métier. Bien qu’à un moment il faudra passer à autre chose, si j’arrive à continuer jusqu’à mes 50 ans, comme Cindy Crawford par exemple, ça serait formidable. On ne sait pas de quoi demain sera fait, donc rien ne sert de planifier trop à l’avance, non ? »